Le 11 Février (Français)

Publié le 10 Février 2019

Texte de l'Évangile

(Mc 6,53-56): 

Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth et accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus: ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l'on apprenait sa présence. Et dans tous les endroits où il était, dans les villages, les villes ou les champs, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

 

L’Application

Aujourd’hui avec les pèlerins de Lourdes nous faisons mémoire de Notre-Dame de Lourdes. Cette journée déclarée comme la journée mondiale de malade nous invite à nous associer avec les malades qui se trouvent à la grotte de Lourdes et à prendre soin de notre âme, qui a besoin d’une grâce divine. L’Eglise nous propose ce texte de l’évangile pour la méditation.

Dans ce texte nous trouvons beaucoup de mouvements, les mouvements intérieurs et extérieurs. Pour nous bouger extérieurement, il faut se bouger intérieurement ; la connaissance de notre maladie et la reconnaissance de la présence du Seigneur. Nous sommes les pèlerins qui dans la foi sont appelés à se déplacer de notre humanité vers le Père,  la divinité révélée en Jésus.  

Comme je vous avais dit hier, toute rencontre divine, non seulement nous purifie, elle nous transforme. Dans cette rencontre nous sommes guéris non seulement physiquement, mais aussi spirituellement : une âme qui est devenue une demeure digne d’accueillir le Seigneur.

 

«Tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés»

 

Fr. John GRIECO 
(Chicago, Etats-Unis)

Aujourd'hui, dans l’Évangile du jour, nous voyons le magnifique "pouvoir du contact" avec la personne de Notre Seigneur: «L’on mit les malades sur les places et on lui demandait de toucher seulement la frange de son manteau; et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56). Le plus petit contact physique peut opérer des miracles pour ceux qui s’approchent du Christ avec foi. Son pouvoir de guérison déborde de son cœur aimant et s’étend même à ses vêtements. Tous deux —capacité et désir plénier de guérir— sont abondants et d’accès facile.

Ce passage peut nous aider à méditer sur la manière dont nous recevons le Seigneur dans la Sainte Communion. Est-ce que nous communions avec la certitude que ce contact peut opérer des miracles dans nos vies? Nous faisons plus que toucher «la frange de son manteau»: nous recevons réellement le Corps du Christ dans nos corps. Plus qu’une simple guérison de nos maladies physiques, la Communion guérit nos âmes et leur garantit la participation à la vie-même de Dieu. Saint Ignace d’Antioche voyait ainsi dans l’Eucharistie «la médecine de l’immortalité et l’antidote contre la mort, qui procure ce qu’éternellement nous devons vivre en Jésus-Christ». 

Le profit de cette "médecine d’immortalité" consiste à être guéri de tout ce qui nous sépare de Dieu et des autres. Être guéri par le Christ dans l’Eucharistie implique par conséquent de dépasser les replis sur soi. Ainsi que l’enseigne Benoît XVI, «Se nourrir du Christ est le chemin pour ne pas demeurer indifférents devant le sort de nos frères (…). Une spiritualité eucharistique est alors un authentique antidote contre l’individualisme et l’égoïsme qui caractérisent souvent la vie quotidienne, elle porte à redécouvrir la gratuité, la centralité des relations, à partir de la famille, avec le souci particulier de soulager les blessures de celles qui sont désunies».

Comme ceux qui furent guéris de leurs maladies en touchant ses vêtements, nous pouvons nous aussi être guéris de notre égoïsme et de notre isolement, en recevant Notre Seigneur avec foi.

 

Rédigé par JOHNBOSCO

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