Le 28 Avril

Publié le 27 Avril 2020

Texte de l'Évangile

(Jn 6,30-35): 

 

Ils lui dirent alors: «Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire? Au désert, nos pères ont mangé la manne; comme dit l'Écriture: Il leur a donné à manger le pain venu du ciel». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel; c'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde». Ils lui dirent alors: «Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours». Jésus leur répondit: «Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif».

 

L’Application

 

Je vous invite à reconnaitre deux points qui me sembles importants. Même aujourd’hui l’hommes cherche les signes, les signes qui peuvent lui aider à croire. Il croit que les choses visibles et palpables sont capables de lui donner la foi. Quelle audace et quelle stupidité ? Il veut tout maîtriser, y compris Dieu et ses manières de fonctionnement.  Il faut reconnaitre que la foi est un don de l’Esprit Saint et nous devons avoir l’humilité suprême pour la reconnaitre et l’accepter.

Deuxièmement, Dieu prend soin de son peuple et Il le fait encore aujourd’hui. Dans sa bonté et dans sa générosité, Il nous accompagne et nous protège. Le moment l’homme s’arrive à reconnaitre cette vérité de la source de sa propre vie, il se mettra genou devant ce Dieu tout puissant, remplit d’amour et de miséricorde, en Lui demandant sa grâce et son pardon.

Pour nous aujourd’hui, Jésus est ce Pain vient du ciel. Ce n’est plus un pain simplement donné par Jésus, mais un Pain voulu par Dieu Lui-même, pour que l’homme puisse vivre sa vie. Reconnaissons-nous ce Pain en l’Eucharistie ?

«C'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel»

Abbé Joaquim MESEGUER García
(Rubí, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui dans les paroles de Jésus, nous pouvons constater la différence et la complémentarité entre l'Ancien et le Nouveau Testament: l'Ancien est la figure du Nouveau et dans le Nouveau les promesses faites par Dieu aux patriarches dans l'Ancien parviennent à leur plénitude. Ainsi, la manne que les israélites mangèrent dans le désert n'était pas l'authentique pain du ciel, mais la figure du vrai pain que Dieu, notre Père, nous a donné chez la personne de Jésus-Christ, qu'Il a envoyé comme Sauveur du monde. Moïse demanda à Dieu, en faveur des israélites, une nourriture matérielle; Jésus-Christ, en revanche, s'offre lui-même comme aliment divin qui donne la vie.

«Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire?» (Jn 6,30), exigent les juifs, incrédules et impertinents. Le signe de la multiplication des pains et des poissons opéré par Jésus le jour précédent leur a-t-il paru de peu? Pourquoi hier voulaient-ils proclamer Jésus roi et aujourd'hui ne le croient-ils plus? Que le cœur humain est inconstant! Saint Bernard de Clairvaux dit: «Les impies tournent autour de Lui, car bien sûr ils veulent satisfaire leur désir, et sottement ils méprisent le moyen de parvenir à leur fin». C'est ce qui arrivait aux juifs: imbus d'une vision matérialiste, ils prétendaient que quelqu'un les nourrisse et résolve leurs problèmes, mais ils ne voulaient pas croire; c’était tout ce qui les intéressait de Jésus. N'est-ce pas la perspective de celui qui désire une religion commode, faite sur mesure et qui n'engage à rien?

«Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours» (Jn 6,34): que ces paroles, prononcées par les juifs de leur point de vue matérialiste, je les prononce avec la sincérité que me donne la foi; qu'elles expriment vraiment le désir de me nourrir de Jésus-Christ et de vivre uni à Lui pour toujours.

 

Rédigé par JOHNBOSCO

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