Le 30 Janvier

Publié le 29 Janvier 2024

Texte de l'Évangile (Mc 5,21-43): 

 

Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment: «Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive». Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans. Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration; au contraire, son état avait plutôt empiré. Cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait: «Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée». A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait: «Qui a touché mes vêtements?». Ses disciples lui répondaient: «Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes: ‘Qui m'a touché?’». Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit: «Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal».

Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci: «Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître?». Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue: «Ne crains pas, crois seulement». Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur: «Pourquoi cette agitation et ces pleurs? L'enfant n'est pas morte: elle dort». Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l'enfant, et lui dit: «Talitha koum», ce qui signifie: «Jeune fille, je te le dis, lève-toi!». Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher -elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache; puis il leur dit de la faire manger.

 

Application

 

L'essentiel de la vie chrétienne repose sur la foi, la confiance en un Dieu qui scrute nos pensées et nos actions les plus intimes. À travers la foi de cette femme, Dieu se révèle vivant, non seulement au ciel, mais aussi dans notre vie quotidienne. Jésus nous révèle cette réalité à travers sa Parole : "Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et guéris de ton mal". Il est crucial d'analyser la réponse du Seigneur et de ne pas limiter le mal à une dimension physique. L'âme de cette femme a soif de Dieu, du Dieu vivant.

 

Jaïre est invité à imiter la foi de cette femme par ces paroles encourageantes : "Ne crains pas, crois seulement". Il doit croire comme cette fille de Dieu, anticipant déjà, par son témoignage, les fruits de cette foi. Bientôt, il assistera à la résurrection de sa fille, en entendant les mots "Talitha koum".

 

Le chef de la synagogue est donc appelé à être témoin de la foi de cette femme, à observer sa guérison, à écouter la Parole de Dieu et à vivre un moment intense et intime avec le Seigneur, malgré les moqueries de son entourage, qui deviendra le fondement de sa propre foi. Bien que le processus puisse être long, le fruit en est magnifique.

 

 

 

 

Rédigé par JONHBOSCO

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